Thomas Curutchet, un basque au grand cœur.

Le cœur balançant entre le Pays Basque et les Landes, le jeune ouvreur polyvalent au caractère bien trempé, n’en reste pas moins un garçon attachant.

Un regard bleu perçant et un pied d’or, Thomas Curutchet (24 ans) ne veut surtout pas brûler les étapes. Grand bosseur mais aussi agitateur de soirées, il enchaîne les saisons avec son club de l’Us Dax.

Du Pays Basque aux Landes

Né sur des terres de rugby, Thomas Curutchet a le rugby dans les gènes. Son papa entraîneur de rugby, c’est tout naturellement que « Cucu » comme l’appelle ses proches, s’est tourné vers le rugby. Déjà sur les pelouses à 4 ans et demi à Anglet, le rugby est pour lui une histoire de famille. Après avoir fait toutes ses classes à Anglet, le jeune ouvreur polyvalent intègre le pôle espoir de Bayonne en 2011. Admiratif des illustres Dan Carter et Matt Giteau, il sait aussi que les études restent une priorité… Il en gardera de grands souvenirs, et surtout des rencontres inoubliables avec certains de ses amis eux aussi professionnels aujourd’hui, comme Julien Tisseron ou Arnaud Duputs. En 2014, Thomas rejoint l’Us Dax rugby Landes où il intègre le centre de formation. Le jeune basque a sans doute fait un bon choix dans sa carrière, dans une école bien connue pour former de très bons joueurs. C’est en 2016 lorsque le club évoluait encore en Pro D2, qu’il fait sa première apparition dans le groupe professionnel à Charles Mathon contre Oyonnax.

« Même si ce ne sont que des bouts de matchs, ça fait quand même plaisir et ça reste des souvenirs inoubliables. »

« Cucu » continue en parallèle ses études, et entre ensuite en licence. Actuellement, il poursuit en master management du sport à Bordeaux. Ce choix a aussi été motivé par sa copine, qui elle suit des études d’ostéopathie à Bordeaux. Côté rugby, la descente de son club a forcément été douloureux pour lui qui venait en 2018, de signer son premier contrat pro. Certainement un mal pour un bien pour lui, puisqu’en deux saisons Thomas a joué près de 31 matchs pour près de 137 points marqués! Une belle réussite pour ce joueur capable d’évoluer en 10 comme au centre. Sa « concurrence » avec Felipe Berchesi, l’homme providentiel du club landais, n’est que bénéfique pour lui. Sa précision face aux perches et sa bonne conduite du jeu ont pu tirer l’équipe vers le haut.

Un caractère fort

Malgré son apparence calme, il n’en reste pas moins une forte tête. Mauvais perdant sur un terrain comme dans la vraie vie, c’est sans doute ce caractère de battant qui lui permettra de gravir les échelons.

« Cucu c’est comme un frère pour moi. Sur le terrain, il déteste perdre. Il m’a transmis sans le savoir cette haine de la défaite que je vois comme une qualité et non un défaut. »

C’est dans ces mots que Thomas est décrit par son meilleur ami et ancien joueur de Blagnac, Simon Villemur. Thomas Curutchet connait bien son caractère, un caractère qui ne doit pas le faire sortir de son match. Râleur, il est en constante recherche de perfection dans son jeu. Malgré son jeune âge, il aime s’affirmer comme un leader, un véritable chef d’orchestre qui n’hésite pas à réveiller ses troupes lorsqu’elles s’endorment. Il n’en reste pas un bon vivant, toujours près à mettre l’ambiance et se révéler en soirée. Ce caractère, c’est sans aucun doute ce qui lui a permis de revenir à son niveau après une grave blessure contractée contre Saint-Médard. Le « basco-landais » rêve aujourd’hui de ramener le club dans l’antichambre du Top14. Toujours très poli et avenant, nulle doute que sa volonté de devenir commercial s’accomplira un jour…

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